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Photo du rédacteurElodie Laurino

Comment apaiser un enfant hyperactif grâce à la réflexologie ?

Dernière mise à jour : 29 nov. 2021

Votre enfant manque d’attention ? Il passe d’une activité à l’autre sans prendre le temps de finir ce qu’il a commencé ? Vous vous sentez épuisé par son incessante gesticulation ?


Cris, menaces, punitions ne semblent pas avoir les effets escomptés…


Que l’enfant ait été diagnostiqué comme étant atteint du TDAH ou non, la réflexologie plantaire peut l’accompagner pour l’apaiser, en agissant sur : la qualité de son sommeil (parfois agité), la gestion de ses émotions (souvent débordantes), la confiance en lui (dont il peut manquer), la concentration (qui lui fait cruellement défaut), ou même son système digestif (qui peut être perturbé).


Commençons par le commencement…Qu’est-ce que le TDAH ?

« TDAH » est l’acronyme de Trouble Déficit de l’Attention avec (ou sans) Hyperactivité. Le Déficit de l’Attention regroupe un ensemble de symptômes d’inattention. L’Hyperactivité est la manifestation physique la plus « évidente » visuellement, car elle implique un comportement en dehors des attentes sociales, souvent empreint d’agressivité ou d’impulsivité. Pour autant, ce n’est pas l’élément déclencheur dans le diagnostic du TDA/H. Et pour cause, on parle du TDA « avec ou sans » hyperactivité.

Il semblerait que 5% des enfants soient atteints de ce trouble, avec 3 garçons pour une fille. Nos ptits gars seraient donc davantage concernés…



Les manifestations

Des phrases à répétition comme « concentre-toi ! », « fais attention », «arrête de bouger », « tu as encore oublié tes affaires »…cela vous parle ? Et pourtant, l’enfant a beau faire tous les efforts requis, il ne peut pas répondre à ces demandes incessantes : le TDAH est un trouble neuropsychiatrique.

Les trois grands axes du TDAH sont l’inattention, l’hyperactivité et l’impulsivité. Les manifestations qui en découlent sont assez diverses et ne se retrouvent pas systématiquement chez tous les enfants concernés.

Un petit exemple concret : en classe, lors d’une activité donnée, l’enfant peut être happé par un papillon qui se pose sur le rebord d’une fenêtre, perturbé par un camarade qui taille son crayon, intrigué par la fermeture de sa trousse, avant de revenir à l’exercice scolaire.

L’hyperactivité induit un besoin constant de bouger, de passer d’une activité à l’autre : l’enfant a une activité motrice non contrôlée et qui ne cesse pas. L’hyperactivité est donc une conséquence du trouble de l’attention.


Les causes

Le TDAH serait en partie lié à des facteurs génétiques : 25% des enfants souffrant de TDAH ont un parent présentant ce même trouble, et un tiers d’entre eux ont un frère ou une sœur également concerné(e).

Autre information de taille : le lobe frontal du cerveau dysfonctionne. Les neurotransmetteurs tels que la dopamine ou la noradrénaline sont impactés, alors même qu’ils influencent certains comportements. Et lorsqu’on sait que l’un des chemins qu’emprunte la dopamine dans le cerveau conduit au système limbique, siège des émotions, on comprend l’importance et le poids de ces mêmes émotions chez l’enfant TDAH !


Les émotions, au cœur du trouble

Il existe un lien fort entre émotions et motivation : la motivation puise sa source dans les émotions. C’est la raison pour laquelle des enfants atteints de TDAH arrivent parfois à focaliser leur attention durablement sur une tâche qui les motive suffisamment. Mais, et cela indépendamment de leur volonté, si les émotions inconscientes font barrage à la motivation, alors ils n’arriveront pas à réaliser la tâche qui leur est demandée.

A l’école, cela entraîne très souvent des difficultés scolaires, l’enfant peut prendre du retard. Avec les autres, cela entraîne des difficultés sociales.

La maîtresse, les parents les autres enfants… la répétition du comportement inadapté finit par induire de l’énervement, parfois des cris, du rejet. En conséquence, beaucoup d’enfants atteints de TDAH finissent par manquer de confiance en eux, et développent parfois des troubles liés à l’anxiété (la peur de revivre une situation d’échec par exemple). Certains manifestent physiquement leur anxiété : apparaissent alors les TOC.

D’autres enfants connaissent des périodes de dépression.

Sentiment de harcèlement (la maitresse me crie toujours dessus, les copains aussi d’ailleurs…), d’incompétence (je suis incapable de faire ce qui m’est demandé…) viennent souvent s’ajouter au tableau.

Il est également fréquent que ces enfants rencontrent des difficultés avec le sommeil. La moitié d’entre eux a du mal à s’endormir et la qualité du sommeil est mauvaise. En effet, leur cerveau continue de « mouliner », il brasse les informations mais a parfois du mal à les ranger. La fatigue peut alors être présente, ce qui n’arrange pas les difficultés de concentration durant la journée.

Nous avons vu que les émotions jouaient un rôle majeur dans le trouble du TDAH. En conséquence, cela implique parfois une grande difficulté pour certains enfants de savoir reconnaître les émotions qui les habitent, ou même les exprimer.

Très souvent, les enfants atteints de TDAH connaissent des troubles intestinaux (constipation, ballonnements, douleurs, remontées gastriques). Cette donnée aurait pu être ranger dans le paragraphe « causes » quand on sait qu’un système digestif malmené peut induire entre autres des troubles cérébraux.


Diagnostic et prise en charge

Il n’existe pas de test unique pour évaluer un TDAH. Le diagnostic est posé sur la base des observations et analyses des professionnels qui suivent l’enfant, et qui repose sur un ensemble d’informations et de situations cliniques.

La prise en charge des enfants atteints de TDAH est pluridisciplinaire. Les agendas des parents sont souvent saturés de rendez-vous pour leur enfant car chacun à sa spécialité et traite une problématique particulière. Pédiatre, neuropédiatre, psychologue, neuropsychologue, pédopsychologue, psychiatre, neuropsychiatre, pédopsychiatre, neurologue…Et parfois un traitement médicamenteux est proposé pour permettre à l’enfant de retrouver une vie un peu plus « traditionnelle ».


Un accompagnement naturel : la réflexologie plantaire


La réflexologie plantaire va permettre d’accompagner l’enfant hyperactif de façon globale.

Pour rappel, la cartographie du corps humain est représentée sur le pied. Le principe d’arc réflexe permet au réflexologue de prendre connaissance de l’état de fonctionnement des organes du corps par pression et trajets effectués sur le pied. Et inversement, un message peut être envoyé à l’organe ciblé. Par ce principe, la réflexologie plantaire va permettre d’accompagner l’enfant hyperactif en fonction de ses problématiques : troubles du sommeil, difficultés de concentration, hyper-émotivité, stress, douleurs digestives… Les toxines vont être levées et poussées vers leurs sorties naturelles de façon à rééquilibrer le corps et l’esprit, et trouver une harmonie durable.


Vous aussi vous avez un enfant hyperactif ?

Vous pouvez me contacter pour plus d’informations ou pour prendre rendez-vous, je consulte en cabinet sur Bouliac, Bordeaux Rive Droite.


Elodie LAURINO,

Réflexologue certifiée

Cabinet à Bouliac, Bordeaux Rive Droite.


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Tarif consultation enfant : 35€


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